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 L'historique Peapod et Webvan vu par la presse spécialisée.

Le mortar sauve le click: Ahold à la rescousse de Peapod

L'avenir s'éclaircit pour Peapod : au bord du gouffre, l'épicier en ligne vient d'être l'objet d'une opération de rachat des plus salutaires. C'est le distributeur néerlandais Ahold qui endosse le rôle du sauveur, en investissant 73 M$ dans ce site marchand jusqu'alors en pleine déconfiture. Le mois dernier, le départ pour raisons de santé de Bill Maloy n'avait pas seulement privé Peapod de son p.-d.g. Cette défection avait en effet incité un groupe d'investisseurs, parmi lesquels on retrouvait le Français Rallye, à annuler leur participation à un plan de financement portant sur une somme de 120 M$. Après cette véritable claque, peu donnaient cher de la survie de Peapod.

" Il n'existe actuellement aucune garantie que la société puisse achever son plan de financement, ou que
ses ressources soient suffisantes pour lui permettre de poursuivre son activité pendant le processus de
recherche "
, concédait-on même chez le site marchand.
Cette période de grande incertitude est donc révolue pour Peapod, qui trouvera en son acheteur néerlandais un allié précieux. Le site marchand va pouvoir en effet améliorer ses réseaux de livraison en s'appuyant sur les 5 chaînes de supermarchés et les quelque 1 063 magasins que possède Ahold, principalement dans l'est des États-Unis. Grâce à ce réseau physique, qui a généré des ventes de 20,3 Md$ en 1999, Peapod voit grand dans sa stratégie de " click and mortar " : 50 ouvertures de centres de stockage physique sont programmées dans les années à venir, afin de capitaliser sur le marché en pleine expansion de l'alimentation en ligne. À la suite de cette opération de rachat, 51 % du capital de Peapod seront détenus par Ahold, qui pourra porter cette participation jusqu'à 75 % après la levée d'une option d'achat d'actions supplémentaires. Le site de commerce électronique conservera cependant son indépendance opérationnelle. Les principaux actionnaires de Peapod, qui contrôlent environ 30 % du capital de la société, ont déjà donné leur accord de principe pour la validation de l'opération de rachat, qui sera officialisée dès cet été. En attendant, Peapod regagne déjà du terrain sur le Nasdaq en y passant en seulement une séance de 2,5 $ à 3,188 $, et ce malgré les déboires de la place financière. Le titre Peapod avait ouvert l'année 2000 sur une cotation de 9 $, après avoir atteint le seuil des 15 $ le 4 novembre dernier.

Dans la grande distribution l'objectif est de dégager un maximum de CA/m² sur le Net, sur le Net de dégager un maximum de CA/client … en préservant les marges!

Le temps de l'attentisme Web est fini pour la grande distribution hexagonale. Après une période d'observation à l'égard du Net en 1999, les acteurs du marché semblent tous avoir décidé de partir à l'assaut de ce nouveau canal de vente. Si les grandes manœuvres entamées outre-Atlantique par Wal-Mart ont joué le rôle de détonateur, les grands distributeurs français ont su réagir. Désormais présents sur tous les fronts, du b-to-c à la marketplace, tous entretiennent de grandes ambitions : accompagner une clientèle traditionnelle sur le Web, tout en réinventant également les fondamentaux d'une activité historique.

 
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Fiche de cas étudiés